Télémédecine : Garantir un meilleur parcours de soins et la prise en charge de la complémentaire santé

L’évolution de latechnologie a amélioré la médecine en tout point. La prise en charge des soins médicaux s’est améliorée avec le développement du système des traitements à distance. La télémédecine offre une meilleure expérience des soins et s’effectue de manière progressive. Plusieurs acteurs favorisent déjà la mise en place de ce dispositif qui permet de réaliser des traitements médicaux à distance. De plus, le gouvernement montre une certaine implication dans le déploiement de ce dispositif. La mise à disposition de la télémédecine a pour but de faire profiter ce service à tous les usagers dans les plus brefs délais, sauf pour certains cas spécifiques annoncés par la Haute Autorité de Santé (HAS). Le déploiement de la télémédecine devra également profiter le secteur de l’assurance grâce aux contrats de santé et à la complémentaire santé.

Vers un meilleur parcours de soins

Rappelons que la télémédecine permet aux médecins d’effectuer les actes médicaux à distance. Grâce aux infrastructures technologiques de l’information et de la communication, ce dispositif pourra être utilisé pour toutes activités liées à la santé des patients : les consultations, les diagnostics, les soins, les suivis thérapeutique ou post-thérapeutique ou encore la surveillance de l’état médical des patients. Les cinq pratiques officielles annoncées par le décret en octobre 2010 sont accessibles à partir de la télémédecine : la téléconsultation, la télé-expertise, la télésurveillance, la téléassistance et la régulation médicale. Selon le ministère de la Santé, la télémédecine garantit un meilleur parcours de soins comme elle permet de résoudre les problèmes auxquels est confrontée l’offre de soins aujourd’hui.

L’avenir des soins médicaux

La télémédecine se présente comme l’avenir du traitement des soins médicaux d’autant que les frais médicaux sont prévus pour être pris en charge par la mutuelle santé. Pour les différentes fiscalités, les frais peuvent s’élever d’après les prévisions à 25 euros pour les généralistes et 30 euros pour les spécialistes. En ce qui concerne la téléexpertise par exemple, la demande d’expertise d’un médecin auprès son confrère pourra être facturée par ce dernier à hauteur de 12 euros pour une consultation simple (4 actes maximum par an et par patient), et 20 euros pour une consultation complexe (2 actes/an et par patient).Pour assurer l’exactitude des informations des soins médicaux à distance, un guide sur le bon usage et la qualité du traitement médical en ligne sera publié aux environs de la fin de cette année. Ce guide énonce les techniques, les recommandations organisationnelles et la mise en œuvre, ou en somme le fonctionnement du matériel, la traçabilité des échanges, le lieu de réalisation, la prise en charge du patient et le consentement du patient. A noter que cinq domaines seront prioritaires pour les traitements avec la télémédecine : permanence des soins en imagerie médicale, prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, santé des personnes détenues, prise en charge d’une maladie chronique et soins en structure médico-sociale ou en hospitalisation à domicile.

Les exceptions de l’application de la télémédecine

L’argumentation du gouvernement sur l’entrée en vigueur du droit commun du financement des actes de téléconsultation et de téléexpertise a nécessité l’intervention de la Haute Autorité de Santé sur les conditions d’application de la télémédecine. Selon la HAS, aucune maladie ne sera pas exclue de la télémédecine. Toutefois, les soins médicaux à distance ne pourront pas être effectués dans certains cas qui nécessitent notamment un examen physique direct ou encore de nature à empêcher le bon déroulement des consultations.